Mes Petits Chemins

Pourquoi ces petits chemins ? Parce que c’est une image métaphorique puissante pour symboliser ce que l’on tente tous de faire dans nos vies : avancer !

Chemins, sentiers vicinaux, routes, petites ou grandes artères. Qu’importe ! Toutes ces voies mènent quelque part. Et cela même si on rebrousse chemin. Parfois nous arrivons là où on ne veut pas aller, hélas. Mais il nous arrive aussi d’avoir de bonnes surprises, d’arriver à bon port ou en tout cas là où l’accueil vous enveloppe de joie.

C’est curieux cette symbolique autour du chemin, de la route, du camino de le vida… Comme si nous devions absolument suivre un chemin prédéfini pour arriver à destination. Mais dans ce cas, sur quoi repose la mise à jour de notre GPS interne ?

Dans une perspective plus large, englobant la construction de notre être le plus profond, exempt de déterminisme, n’est-ce pas judicieux et plus enivrant de sortir des chemins, les contourner, les prendre à rebrousse-poil, les créer, voire les dépasser lorsqu’ils mènent à un cul-de-sac ?

Ce genre de chemin n’a guère d’autres poteaux indicateurs que notre cœur. Si possible accompagné de notre cerveau. Parce que c’est mieux. A eux deux ils sont plus efficaces – n’est-ce pas Alfred Adler ?

Après tout le concept du chemin a peut-être juste été inventé pour donner un sens à la marche, à la notion de déplacement dans l’espace. Avons-nous réellement besoin de suivre la voie tracée par d’autres ? Quand on parle de son « chemin de vie », n’est-ce pas une illusion ? Le chemin est derrière nous. Devant, il se construit au fur et à mesure. Il n’est pas tracé. Le chemin est juste une fiction de l’espace pour nous faire croire qu’il y a une logique dans notre existence.

Notre chemin n’existe pas. Il se réinvente au fil des secondes et des minutes au sein desquelles nos pensées, nos croyances, nos hésitations, nos erreurs, nos désirs, nos accidents de parcours créent cette illusoire portion de surface où se posent nos pieds, de chair ou d’âme. Ça donne le vertige n’est-ce pas ?

Cela dit, j’aime bien l’idée que je me trompe peut-être…

Intriguée, j’ai collecté de-ci de-là, des phrases, des images, dont la beauté ou le sens m’ont donné l’envie du partage. D’où mes Petits Chemins.

15 commentaires sur “Mes Petits Chemins

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    1. Oui mais que faire des rails où invariablement nos habitudes de penser, ressentir, éprouver le monde nous canalisent.. ? Déjà ne plus penser en terme de chemin ou en tout cas de chemin unique peut être que ça aide je dis ça mais je retrouve trop souvent mes vieux fossés plein de boue..

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      1. On a tous tendance à reproduire les mêmes schémas. Et ces fameuses ornières sont parfois bien profondes. C’est pour ça que je n’aime pas trop ce concept de chemin. Ça enferme les gens. Sortir des sentiers battus c’est facile à dire, mais il faut une bonne dose de créativité. En revanche, pour l’avoir maintes fois expérimenté, le changement ne peut provenir que d’une prise de conscience. Mon truc : explorer tous les angles possibles (même les plus barrés) et imaginer ce que je dirais à une amie qui vivrait la même chose. Parfois cela amène une solution à laquelle on n’aurait jamais pensé.
        Et on ne le dira jamais assez, l’humour sur soi apaise et apporte de bonnes vibrations 😊
        Ne te décourage pas ! Biz

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    1. Exact, une fin inéluctable !
      Cela me fait penser à un extrait du Livre de Leurres D’Emil Cioran : Nul n’a jamais vaincu l’obsession de la mort par la lucidité et la connaissance. Il n’y a aucun argument contre elle. N’a-t-elle pas l’éternité de son côté ? Seule la vie doit se défendre sans trêve ; la mort, elle, est née victorieuse (page 176).
      J’aime bien lire Cioran de temps en temps, à la fois insolent, paradoxal et profond.
      Merci pour ton commentaire. Bonne fin de journée !

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